Mont Guillaume, chapelle des Seyères
Les 11 patrimoines à découvrir
- Flore
Orties
Nommée la grande Ortie, cette plante est urticante. Riche en protéines, en vitamines et en minéraux, sa consommation s'est généralisée au cours de périodes de famine à la fin du Moyen-Age ou au cours des deux Guerres mondiales. Elle est totalement adaptée pour des cures de santé et se déguste en soupe, en accompagnement ou en limonade. Hormis cette utilisation, elle devient au XVIème siècle une plante utilisée à des fins industrielles dans la fabrication de papiers, de vêtements… - Flore
Pastel des teinturiers
Ponctuant le bord des chemins, cette bisannuelle, verte et glabre, est aussi connue comme l' « herbe de Saint Philippe ». Grande plante robuste surmontée d'une ombrelle de fleurs jaunes, elle a de multiples utilités. Tandis que ses feuilles fournissent une teinture bleue utilisée pour colorer les vêtements, les façades et les charrettes (le fameux « bleu charrette » qui avait pour vertu d'éloigner les mouches), ses racines sont employées contre les oreillons, l'hépatite infectieuse, le mal de gorge ou la fièvre.
- Flore
Pied-de-coq
Plus communément appelée le bouton d’or, c’est une fleur bien connue du public. Les fleurs sont visibles de mai à septembre et se trouvent généralement dans des pelouses ou en bordure de chemin. Ses tiges et ses feuilles possèdent un peu de poils. Elle est peu consommée par les animaux d’élevage car elle est toxique, ce n’est que lorsque celle-ci sèche qu’elle perd sa toxicité. Cette plante fait partie de la grande famille des renonculacées. - Histoire
La chapelle de Séyères
Reconstruite en 1859 par Monseigneur Depery, évêque de Gap, la chapelle de Séyères est dédiée à Saint Guillaume. Près du prieuré de Calme (sous le fort du Mont Dauphin), au XIIème siècle vient au monde le petit Guillaume dépourvu de sa main droite. Alors qu'il gardait les troupeaux du monastère, il reçut à plusieurs reprises la visite d'un ange lui annonçant une inondation qui entraînerait la destruction du Prieuré. A chaque alerte, Guillaume avertit les moines du danger, mais en vain. L'ange lui donna alors la main qui lui manquait afin que son message soit écouté. Si le couvent fut évacué avant les inondations annoncées, il ne subsiste aujourd'hui qu'une petite chapelle accrochée au versant ouest du roc du Mont Dauphin.
- Flore
Rhododendron ferrugineux
Aussi appelé rosage ou rose des Alpes, ce buisson de taille moyenne se plaît dans les rocailles, les pelouses et les bois clairs. Ses feuilles glabres à bord entier non cilié sont de couleur verte foncé et luisantes en dessous. D'un beau rose vif, ses fleurs odorantes sont groupées par 6 à 10 à l'extrémité des rameaux. Prenez-garde à ne pas ingérer ses fruits, des capsules oblongues de 4 à 7 mm de long : ils provoquent des vomissements, des troubles digestifs divers, des troubles nerveux, respiratoires et cardiovasculaires.
- Faune
Perdrix bartavelle
Voici encore un gallinacé, comme le lagopède, plus facilement observable au moment des parades de printemps. Posée sur un promontoire pour chanter de façon saccadé, la perdrix bartavelle est reconnaissable par son dos gris, ses flancs rayés, sa gorge blanche et son bec rouge. Elle vit en montagne sur les versants bien exposés au soleil et affectionne les rochers et les landes ouvertes où les jeunes peuvent se nourrir d’insectes indispensables à leur croissance.
- Histoire
La Confrérie des Prieurs du Mont Guillaume
Forte de 70 membres, cette confrérie d’hommes laïcs qui « s’engagent à maintenir en état chapelles, oratoires et croix, à faire œuvre de solidarité, et à faire vivre la tradition et la prière » existe depuis le XIIIe siècle. Même si tout prieur l’est à vie, chaque année, la confrérie reçoit le renfort de deux nouveaux membres, choisis trois ans auparavant : l’un habitant l’adroit (l’adret, ici, le versant de la ville), l’autre l’ubac (le versant de la campagne). Il n'y a pas de distinction sociale au sein des prieurs. Avocat, charpentier, barman, …, tout le monde est logé à la même enseigne et partage les mêmes valeurs.
- Point de vue
Tour d'horizon sur l'Embrunais
Le sommet du Mont Guillaume offre un magnifique tour d'horizon sur de nombreux sommets de l'Embrunais : le Pic de Morgon (2324 m), les Aiguilles de Chabrières (2403 m), le Mourre Froid (2993 m) , la Tête de l'Hivernet (2824 m), le Mont Orel (2563 m), etc... A vos pieds, vous pouvez contempler la vallée de la Durance, le plan d'eau d'Embrun, et le lac de Serre-Ponçon.
- Flore
Orchis globuleux
De la famille des orchidacées, l'orchis globuleux a besoin de beaucoup de lumière pour se développer et s'observe donc souvent dans les prairies. Ses feuilles sont toutes portées par la tige qui se termine par une inflorescence globuleuse à nombreuses petites fleurs. Ces dernières forment un épi dense et sphérique. Elles possèdent un éperon court, des sépales externes étalés, un labelle trilobé et moucheté.
- Histoire
Le sentier Widman
Le 12 février 1897, voulant démontrer que le ski est plus rapide sur la neige que les raquettes alors en dotation dans les troupes de montagne, Charles Eric Widman, lieutenant au 28ème bataillon de chasseurs alpins à Embrun, entreprend l'ascension du Mont Guillaume. Il part à 5 heures de la gare et atteint le sommet à 10h30, après avoir gravi 1681 m de dénivelé positif. Il réalise ainsi la première ascension à skis dans les Alpes Françaises. À l'occasion du centième anniversaire de cet exploit, le nom de « Sentier Widman » fut donné à cet itinéraire.
- Flore
Le Mélèze
Arbre roi dans les montagnes des Alpes du Sud, le mélèze est le seul conifère à perdre ses aiguilles en hiver. Ses cônes, au printemps, sont d'un violet sombre caractéristique. Le mélèze est une des rares essences européennes imputrescibles (qui ne pourrit pas). C'est pourquoi malgré sa torsion au séchage il est beaucoup utilisé dans les charpentes, les abreuvoirs et autres rigoles des villages montagnards. Incapable de se régénérer sous son propre sous-bois, il a besoin d'ouvertures naturelles, parfois créées par des avalanches, pour que les jeunes pousses se développent. On le retrouve jusqu'à plus de 2200 mètres d'altitude, où il adopte alors des formes naines dans ces zones dites "de combat". Le mélèze présenté en ce point de la randonnée est plusieurs fois centenaire.
Description
- Monter par la route forestière interdite à la circulation, au nord. À la fourche, poursuivre la montée à gauche (flèche « Mont Guillaume »). La route forestière dépasse le refuge des Fontaniers et tourne à gauche au chalet des Fontaniers. Parvenir à une intersection avec une sente venant de la gauche (poteau).
- Continuer par la piste principale sur 250m.
- Tourner à droite (flèche « Mont Guillaume par Pré Clos ») et, dans un virage (1809m), grimper par la sente à gauche dans le mélézin (flèche « Mont Guillaume par le sentier Widmar »). Parvenir à une fourche de sentes.
- Continuer par la sente du haut, puis suivre la piste à gauche jusqu’à la chapelle des Seyères (2 056m).
- Dépasser la fontaine, poursuivre par le sentier, puis partir à droite (flèche « Mont Guillaume ») et atteindre une bifurcation (2 233 m). Monter par la sente de gauche. Elle s’élève en longs lacets et parvient sur une échine. La gravir jusqu’au sommet du mont Guillaume, surmonté par la minuscule chapelle récemment restaurée de Saint-Guillaume (2 542m ; panorama).
- Par le même itinéraire, redescendre au point 4. Prendre le sentier des Pépinières à droite. Suivre la piste forestière à gauche jusqu'au point 3. Emprunter la route forestière de l’aller sur 250m. Au point deux, descendre par la sente à droite et continuer par une piste pour déboucher au-dessus du parking.
- Départ : Parking de la forêt, Embrun
- Arrivée : Parking de la forêt, Embrun
- Communes traversées : Embrun
Profil altimétrique
Lieux de renseignement
Bureau d'Information Touristique Embrun
Place Général Dosse - BP 49, 05202 Embrun
Le Bureau d'Information d'Embrun fait partie de l'Office de Tourisme de Serre-Ponçon, l'équipe est à la disposition des clientèles pour renseigner sur les hébergements, les animations, les prestations activités et de services et les richesses du territoire.
D’octobre à mai : du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h.
Avril, mai, juin et septembre : du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h30 à 18h
Juillet et août : du lundi au samedi de 9h à 19h. Dimanche de 10h à 12h30 et de 16h à 19h
Jours fériés (sauf 14 juillet et 15 août) : 9h-13h. Fermé : 1er janvier, 1er mai, 25 décembre et 11 novembre
Fermé le jeudi hors vacances scolaires toutes zones
Maison du Parc de l'Embrunais
Place de l’Église, 05380 Châteauroux-les-Alpes
Information, documentation, exposition, projections, produits et ouvrages du Parc. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.
Ouvert à l'année : mardi, jeudi, vendredi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
Estival (juillet-août) : lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 15h à 18h.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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